Le mot interdit.
Dans ce jeu, un mot a été remplacé par des ***. Il s’agit de le découvrir, d’après le texte ci-dessous (je rappelle qu’il s’agit toujours du même mot, parfois au singulier parfois au pluriel, utilisé dans différents contextes). Prêts ? C’est parti !
L’autre jour, nous sommes allés visiter les jardins du château en haut de la colline. Dans le petit jardin, nous avons vu de très jolies fleurs : des roses, des pensées, des dahlias, des *** de Vénus… Puis nous sommes passés dans les serres, très bien entretenues, et mon regard a été attiré par les *** très ouvragés des petites tables. Mais le grand jardin, où nous nous sommes rendus par la suite, était comme à l’abandon : des herbes folles se mêlaient çà et là aux plantes qui poussaient en se tortillant n’importe comment, des outils rouillés jonchaient une pelouse qui nous montait jusqu’aux genoux, et dans un coin se tenait, contre un muret, une vieille baignoire ***, sans doute autrefois blanche mais désormais verdâtre et pleine de mousse humide et sale.
« Le jardinier a travaillé comme un ***, ici ! » s’est écrié un homme hautain.
Aussitôt, le jardinier a réagi : « on n’a pas assez d’argent pour l’entretien du grand jardin, on préfère s’occuper du petit et des serres."
"Ne racontez pas de sottises, de l’argent, vous pouvez en trouver aisément !" a répliqué l’homme hautain avec condescendance.
"Et où ça ? Sous les *** d’un cheval, peut-être ?!"
Sur ces mots, alors que la situation semblait s’envenimer, la châtelaine est arrivée : elle était très élégante et très simple, vêtue d’une robe verte à fleurs blanches, coiffée d’un chapeau blanc, et portant pour tout bijou deux tout petits *** en bois, finement peints, autour du cou.
« Le propriétaire de la voiture immatriculée 1343WX15 est extrêmement mal garé ; il devrait venir changer son véhicule de place immédiatement s’il ne veut pas se retrouver avec un *** apposé à l’une de ses roues. » a-t-elle proclamé.
C’était justement l’homme hautain, le propriétaire de cette voiture illicitement stationnée devant les grilles du parc du château. Il a marmonné quelque choses comme « je la vois venir, avec ses gros ***, celle-là : elle défend son bon à rien de jardinier, c’est tout, elle avait peur que je lui en mette une… » J’ai ri, car le jardinier faisait au moins deux têtes de plus que l’homme hautain et était très costaud. Après le départ de cet importun, nous avons terminé la visite sans encombre, en compagnie de la châtelaine et du jardinier, dans le grand jardin délabré qui avait été mis dans cet état pour les besoins d’un film, et laissé tel quel par manque de moyens par la suite. Une vieille voiture avait atterri contre un arbre, l’avant en accordéon. « C’était aussi pour le film, la voiture ? » ai-je demandé.
Non, a expliqué la châtelaine, mon mari avait oublié de faire changer les plaquettes et les *** de frein, et on a retrouvé la voiture ici, et depuis personne n’a revu le châtelain… » a-t-elle poursuivi, la voix légèrement chevrotante, les yeux fixés sur le seul massif entretenu du grand jardin…
Qu’avez-vous utilisé comme engrain, pour que ces azalées soient si magnifiques ? a demandé une femme enthousiaste.
Ni le jardinier, ni la châtelaine n’ont répondu ; mais moi, j’ai ma petite idée sur la question…
Ça y est, vous avez trouvé le mot interdit ? Et à votre avis, où est passé le châtelain ? Réponses en commentaire dans une semaine. D’ici-là, rêvez bien !^^
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