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ETK Onilatki
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20 novembre 2012

Escapade à Oto No Kuni.

Je vous en avais parlé dans le billet "Naruto et mes souvenirs" : voici le rêve que j'ai fais en juillet 2006, à Digne Les Bains (je précise la date et le lieu, car l'extrême bizarrerie de certains éléments du rêves est peut-être due à la chaleur des nuits d'été en Provence).

J'étais allée coller un pain dans la tronche de Deidara, qui s'en était pris à Gaara. Mon coup de poing était magnifique et l'avait fait basculer dans le vide, mais il avait eu le temps de me tuer ! "Non, c'est injuste ! J'ai encore tout un tas de choses à faire, moi !" avais-je dis... Et donc, j'étais restée entre les deux mondes, en tant que fantôme.

Je pris la décision d'enquêter sur l'affaire Uchiwa (et sur cette famille en général) : ayant appris que Sasuke avait rejoint Oto No Kuni, je fis route vers le village caché créé par Orochimaru. J'y arrivai sans aucune encombre, bien sûr... J'approchai d'un bâtiment immense, quand j'entendis un bruissement de feuilles derrière moi. Je me retournai lentement.

"Ouh, la jolie petite bête !" m'exclamai-je d'un air attendri en découvrant Manda le serpent géant qui me regardait fixement.

"Il t'a vue et va certainement te manger", dit alors Kabuto, qui sortait de derrière un arbre.

"Il n'aurait pas grand chose à manger, je suis un fantôme !... Je suis venue voir Sasuke pour mon enquête. Où est-il ?"

Kabuto ne répondit pas et disparut de mon champ de vision. Je m'approchai du bâtiment, et entrait dedans (par un mur, c'est ça qui est bien, quand on est un fantôme : pas besoin de se soucier de trouver une porte ou une fenêtre pour entrer ou sortir !^^). Je parcourus une sorte de grand couloir creusé dans la roche, éclairé par quelques torches disposées çà et là. De temps en temps, je passai tête à travers le mur pour vérifier si Sasuke était là. Je finis par le trouver, après une courbe et une montée suivie d'une descente et d'une autre courbe.

"Sasuke !" l'interpelai-je.

Il se retourna sans rien dire. Je le jaugeai (et pensai alors "çok güzel !", c'est-à-dire "très joli" en turc), et puis une grande vague de colère contre sa bêtise se mit à monter, et je me mis à lui lancer tout ce qui me tombait sous la main, tout en l'invectivant : "espèce d'abruti, non mais tu n'as rien dans le crâne, pour avoir rejoint Orochimaru et sa clique ? Tu sais ce qui va t'arriver, tu sais comment tout ça va finir, si tu continues comme ça ? Même pas capable de réfléchir plus loin, andouille, patate, pingouin, nez de boeuf, cul de singe !" N'ayant plus rien à lui jeter, je demeurai là, les bras ballants, la respiration rauque. Sasuke avait été tellement interloqué qu'il n'avait fait que se protéger la tête, sans se défendre davantage, pendant toute ma tirade énervée ; mais là, il se résolut à riposter.

"Ne te fatigue pas, ça sert à rien !" lui dis-je d'une manière aggressive.

Effectivement, comme je n'avais même pas pris la peine d'esquiver, son bras était passé à travers mon ventre.

"C'est glacé !" murmura-t-il, surpris.

"C'est normal, je suis un fantôme !" répliquai-je en souriant de toutes mes dents.

A ce moment-là, la porte glissa et Orochimaru entra.

"Je pourrais te ramener à la vie, tu sais ?" déclara-t-il.

"Certainement pas ! Je ne pourrais même plus faire n'importe quoi ! Là je peux plonger tout au fond des abysses, tout au fond du feu, aller au centre de la Terre, voler comme un oiseau, cotoyer les petites bestioles affamées, provoquer n'importe qui, tout ça sans conséquence ! Je suis très bien comme ça, finalement !"

"C'est quoi, cette grande trace argentée, qui commence dehors et se termine ici ?" dit alors Kabuto qui accourait à bout de souffle.

"Oups ! dis-je. "J'ai mis du sang partout, cocker... C'est que la blessure qui m'a tuée n'est pas encore refermée. D'ailleurs, je ne sais pas si ça se referme, après, une blessure, quand on est fantôme..."

Après cela, assise sur une branche, j'observais Sasuke s'entraîner dans une clairière, en compagnie de Manda à qui je donnais des pop-corns à manger, de Kabuto qui prenait des notes, et d'Orochimaru qui avait l'air très interessé par une fleur dans un coin. On commentait les échecs et réussites de Sasuke, et tout à coup Orochimaru glissa de l'arbre, se précipita vers la fleur, et revint s'asseoir près de l'arbre. Je l'entendis soupirer "ça c'est pour ma Berthe !", et je me réveillai en riant aux éclats, en imaginant Orochimaru faire la cour à S.C. ...

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