Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
ETK Onilatki
ETK Onilatki
Archives
23 septembre 2009

Le Shunza-Ku (suite).

Tout arrive ! Voici la suite du rêve du Shunza-Ku.

 

Résumé des épisodes précédents : Suite à un cataclysme, nous devons nous réfugier dans des halles couvertes et fermées, et nous éclairer pour nous protéger de « ceux d’en bas », qui régulièrement montent à la surface pour capturer des gens, mais qui craignent la lumière. Je connais l’existence d’un objet merveilleux, le Shunza-Ku, qui permettrait d’éclairer suffisamment pour se protéger efficacement de ceux d’en bas. Ne parvenant pas à dormir, je laisse mes yeux se promener, et je repère la Shunza-Ku. Je me dirige vers lui, le prends, et fais la connaissance de Tchivlouk et Nălou, dont le petit frère, capturé par ceux d’en bas, a réussi à s’échapper mais est maintenu enfermé par des « savants ». Nous nous dirigeons là où il est gardé prisonnier, et faisons la connaissance de Kim, une infirmière, qui nous fait part des intentions des « savants », qui cherchent un Shunza-Ku encore plus puissant, qui se trouve en bas, et qui veulent renvoyer le gamin en bas. Mais nous sommes repérés, pour avoir fait trop de bruit…

 

Cliquez ici pour lire le premier épisode, et pour lire le deuxième. Ensuite, lisez la suite ci-dessous.

 

 

« Venez par ici, vite ! » souffla Kim. Nălou, Tchivlouk et moi nous glissâmes dans une salle, et, l’oreille collée sur la porte, écoutâmes attentivement ce qui se passait.

« Que se passe-t-il, Kim ? demanda un homme d’un ton impérieux. La lumière a été allumée, quelqu’un s’est introduit ici.

− Cela m’étonnerait, répliqua sèchement Kim, je n’ai pas bougé d’ici, et je n’ai vu personne dans le couloir. Le système d’alarme doit avoir quelques défaillances, à mon avis.

− Mais personne ne vous demande votre avis, reprit l’homme. Allez donc vérifier la fenêtre du fond. »

Nous entendîmes les pas pressés de l’infirmière, qui revint très vite, pour signaler que la fenêtre était bien fermée. L’homme s’éloigna, nous entendîmes une porte claquer, et Kim se glissa dans la salle où nous étions.

« Vous allez voir, suivez-moi. »

Elle contourna une armoire, ouvrit un tiroir, prit une cassette, la mit dans le magnétoscope, et alluma le téléviseur. Une image provenant de caméra de surveillance apparut, Kim brancha un casque multiprise, et monta le son.

A l’écran, l’infirmière soutenait un gamin très mal en point, qui parlait sans s’interrompre, apeuré, frissonnant, les yeux pleins de larmes et d’images terribles.

« Ils sont arrivés, on n’a pas pu passer la porte, ils nous ont pris avant, et ils nous ont emmenés en bas. Il faisait chaud, très chaud, et j’avais soif. Je ne voyais rien, il faisait trop noir. Ils nous ont jetés parterre, dans une pièce un peu éclairée, et là il y en a un qui s’est approché de moi, il m’a mis des dés dans la main, et il m’a dit de les lancer : pair c’est la vie, impair c’est la mort. J’ai fait un double six, et après il m’a fait recommencer, j’ai fait un onze, et un autre a égorgé la fille qui était à côté de moi, et ils m’ont fait relancer les dés, et à chaque fois je faisais un numéro impair, et je me suis retrouvé tout seul, et là ils se sont jetés sur moi, et je n’ai plus rien vu, mais je les entendais, ils mangeaient les gens qu’ils venaient de tuer, et j’ai entendu des cliquetis de chaîne, et ils m’ont attaché, ils ont serré très fort, et j’aurais préféré faire tout de suite un nombre impair. Ils me griffaient, me déchiraient, me déchiquetaient, et j’avais trop soif, et trop mal, et puis à un moment donné ils ont arrêté, et une porte s’est ouverte, et j’ai vu un collier, un très beau collier tout en or et en pierres que je ne connaissais pas, mais ça m’a bizarrement donné du courage, et j’ai tiré sur mes chaînes, et elles se sont cassées tout de suite, et j’ai couru, à tâtons, et je suis arrivé près d’une trappe, et j’ai réussi à ouvrir la trappe, et je me suis retrouvé là, et vous êtes arrivée, et…

− Kim, intervint alors l’homme de tout à l’heure, mais c’est exceptionnel, un rescapé de ceux d’en bas, et qui a vu où était le Shunza-Ku d’or, en plus ! Laissez-le nous, on va s’en occuper. Veillez tout de même à ce qu’il se remette bien. »

La cassette prenait fin là. Tchivlouk et Nălou fulminaient.

« Et c’est là qu’ils veulent le renvoyer, ces espèces de trous du cul pourris ! s’exclama Tchivlouk.

Libérons-le tout de suite ! s’écria Nălou. Euthéka, sors le Shunza-− Ku d’argent, et passe-le autour du cou de Zlenko.

− Non, seule la reine peut le porter, répondis-je, mais je peux lui mettre autour du poignet.

− Et où comptez-vous le cacher, après ? intervint Kim. Ils le retrouveront, surtout s’il attire l’attention avec ça au bras !

− Pas dans notre cachette, dit Nălou. Mais nous avons besoin de votre aide. »

Une fois le plan exposé, Kim ouvrit la porte de la salle qui donnait sur la pièce où était enfermé Zlenko. Il fut surpris et heureux de voir ses deux grands frères, et ses yeux s’éclairèrent quand il aperçut le Shunza-Ku d’argent. Dès que je l’enroulai autour de son poignet, il trouva la force de se lever ; nous nous dirigeâmes vers la porte qui donnait sur le couloir sombre, puis une sonnerie stridente retentit.

« Dépêche-toi, dépêche-toi ! murmurait Kim à la clé de la porte, allez, tourne, tourne ! »

Les « scientifiques » se précipitaient vers nous, mais nous pûmes ouvrir la porte à temps, passer et la refermer aussitôt. Nous courûmes vers le bazar du « pharmacien », mais soudain une gigantesque silhouette se dressa devant nous. Nous nous retournâmes : une autre était derrière. Je pris la main de Zlenko autour de laquelle j’avais enroulé le Shunza-Ku d’argent, et une gigantesque lumière surgit, et nous protégea jusqu’au bazar bien éclairé. Les deux silhouettes avaient disparu. Zlenko tremblait de tous ses membres.

« Il nous faudrait ce Shunza-Ku d’or… murmura Tchivlouk… Pour les repousser définitivement !

− Mais est-ce que ça les repoussera ? Il est en bas, ce collier, dit Nălou.

− Mais caché dans une pièce qui théoriquement reste fermée, ajouta Kim.

− Je sais comment y aller, intervins-je alors. »

Tous se tournèrent vers moi.

« Je sais comment aller en bas en toute sécurité, sans avoir besoin de se faire enlever par eux.

− Explique-toi…

− Quand je suis arrivée tout à l’heure, la nuit commençait à tomber, et il y avait des gens qui bouchaient des puits. Il faudra sortir, quand il fera jour demain. Nous passerons par ces puits. »

 

Et là, je me suis réveillée. A quand la suite ? Bientôt, j’espère !^^

 

Publicité
Commentaires
E
non, ça n'a rien à voir, lol (les affreux ont à la surface, dans le rêve dont tu parles). mais je vais bientôt le raconter, avec toutes les précisions possibles que tu ne connais pas encore, héhé. Tu en as, des heures, pour poster des commentaires ! Tu ne commences pas à 8h, le mercredi, déjà ?
P
ben ptn ça fait peur ! et ça a un rapport avec l'autre rêve ou tu vas en edssous et où qu'tes vachmt malpolie et trop verte parce qu'ils t'ont évincée alors que c'est toi qui a trouvé par où passer ?
ETK Onilatki
Publicité
Newsletter
Publicité