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ETK Onilatki
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11 octobre 2011

Les EDS du quadrimestre.



Censuré.

Depuis que je suis p… je suis toujours là et ailleurs, à la fois dans ce m… et dans ma b… Quand je f…, jamais je n’o…à côté. Ou p…de l’autre c…, sur l’autre r… A l’é…, au c…, au l…, à l’u…, s’il y avait, par exemple, un p… à résoudre et un o…à la fenêtre, certes je r…, mais tout en o…S’il y avait, en hiver, le soir ou tôt le matin un c…de l… ou d’é…, j’é…, bien sûr, mais en même temps je c… le s… se l… ou se c… Je savais quelles c… prennent les n… à l’aube ou au crépuscule, comment le c… semble t… en d… de rouge au bleu par les r… rasants, à quelle h… apparaît ou disparaît la l…, quels jeux d’o… et de l… se produisent entre c… et l…, aussi bien que mes d…, t… et t… Et cela dure, encore et toujours !

 

En prenant quelques raccourcis.

Depuis que je suis petite je suis toujours leurs, à la fois dans ce modun et dans ma breuse. Quand je fais quose, jamais je n’oublie de regôté. Ou plutôt, de l’auté, sur l’auve. A l’élège, au lyté, s’il y avait, par exemple, un probatiquoudre et un oisêtre, certes je résolème, mais tout en obseau. S’il y avait, en hiver, le sôtin un coulamie, j’écours, bien sûr, mais en même temps je contemplais le soveroucher. Je savais quelles couleurs prennent les nuages à l’aubuscule, comment le ciel semble teindé de reu par les rayants, à quelle heure apoudisraît la lune, quels jeux d’ombières se produisent entre choup, aussi bien que mes déclorèmies… Et cela ducojours !

 

S+7 (méthode popularisée par Raymond Queneau, l’auteur des Exercices de Style^^).

Depuis que je suis pétrographique je suis toujours là et ailleurs, à la fois dans ce monème communicatif et dans mon bun révoltant. Quand je fanfaronne quelque chose, jamais je n’outrepasse de régionaliser à côté. Ou plutôt, de l’avalante cotice, sur l’avalant rivetage. A l’écomusée, à la collerette, au lycoperdon, à l’upwelling, s’il y avait, par exemple, un procellariiforme matraqueur à ressaisir et une oisellerie au fenugrec, certes je ressaisissais ce procellariiforme, mais tout en obviant à l’oisellerie. S’il y avait, en hobereau, le soixante-huitard ou tôt le matois un courson de latino-américain ou d’écoproduit, j’écrivais le courson, bien sûr, mais en même tenderie je contournais le solfège se libeller ou se coulisser. Je scarifiais quels coulissements préréglant les nucelles à l’aubergiste ou au crésyl, comment la cigogne septuple téléphonée en degré de roulé au bobet par les rayonneurs rassurants, à quel hexacoralliaire appartient ou dissémine le lupanar, quels jeûneurs d’ombudsmans et de luminophores se programment entre chiffon et lourd, aussi bien que mes décoctions, thèques et thérapeutiques… Et cela s’ébaudit, encore et toujours !

 

En situation

Voici les titres de votre journal de sept heures : un très fort tremblement de terre au Japon s’est produit cette nuit. En Libye la rébellion contre Kadhafi prend de l’ampleur. Victoire de l’Olympique de Marseille en football, grâce notamment à Lucho… Le volcan Maruzyva est entré en éruption au sud de la Syryvanésie. Enfin du nouveau dans l’histoire de Prune : les mi’hikh escortent la jeune fille vers les Portes, un affrontement a lieu contre des êtres maudits et Prune descelle l’apparence Andodromtsa. Victoire de l’Olympique de Méliak en quidditch, grâce notamment à ETK…

Bon, alors : il faut que je range mon bureau… Ah, oui, je l’avais oublié, ce dessin-là… Quel rêve, en tout cas ! Vraiment la grande classe : ce serait bien de pouvoir transformer son ombre en chat comme ça et l’envoyer en reconnaissance comme dans mon rêve de cette nuit… « Tiens, le chat, qu’as-tu à m’apprendre ? Ils sont là ! Vite, cachons-nous ! Vous ne sortez sous aucun prétexte, c’est moi qui irait vous ouvrir. Chut… Où est-ce que je vais bien pouvoir ranger tout ça, moi ?

Alors : simplifier les fractions suivantes : 26/40… Tiens, un oiseau… Il est gros… 13/20, facile. 100/5 = 20/1 = 20. Oh, on dirait qu’il picore le bois de la fenêtre… Rosa, rosa, rosam, ça y est, le soleil va se coucher, rosae, rosae, rosa, ça fait des jolies couleurs : du rose, du saumon, de l’orange… Oh, ça fait vert, là. C’est marrant, on dirait que le prof est coupé en deux. Ah, ça y est, on voit la lune. Taux de variation = valeur finale moins valeur initiale le tout sur valeur initiale, le tout multiplié par 100 pour exprimer un pourcentage, ou par mille pour exprimer… Est-ce qu’on dit un poumillage ? Ou un pourmillement ? Fourmillement, plutôt, parce que quand on écrit « ‰ », ça ressemble à une petite fourmi… Ah, ça sonne. Qu’est-ce qu’elle est stridente, cette sonnerie ! Ils pourraient la remplacer par une marimba ou un xylophone, un célesta ou un vibraphone ou encore un doux instrument de percussion qui viendrait tintinnabuler harmonieusement à nos oreilles pour nous annoncer la fin des cours…

Il faut rentrer. 40 km de route à faire. C’est décidé, la prochaine fois, je passe mon permis de transplanage !

 

Chtimi fôbriqué, hein !

Edpuis qu’ chuis chtiote chuis toujours lô et ôyers, hein ! ô lô fwô din’ch’monde commun et din min bulle rêveuse, hein ! Quin ch’fais quèqu’ cose, jamais je n’oublie de regôrder ô côté, hein ! Ou plutôt, de l’aute côté, chur l’aute rive, hein. Ô l’école, au collège, au lychée, ô l’univerchité, chi y ôvait, pôr exempe, un problème mathématique ô résoude et un osieau ô’lf’nête, chertes je résolvais chteu problème, mais tout en obchervant l’osieau. Chi y ôvait, in hiver, eul chwôr ou tôt eul môtin un cours eud lôtin ou d’économie, j’écoutais eul cours, bien chûr, mais in même timps ch’quitimplais eul choleil che lever ou che couquer, hein ! Je chôvais quelles couleurs prennent les nuôges ô l’aube ou au crépuchcule, commint l’chiel chimble teinté in dégrôdé de rouge au bleu pôr les rô-yins rôsints, ô quelle heure ôppôraît ou dichpôraît lô lune, quels jeux d’imbres et eud lumières che produisent intre quien et loup, aussi bien que mins déclinaisins, théorèmes et théories, hein !… Et chelô dure, incore et toujours ! Hein ?

 

En plus clair…

Depuis que je suis petite je suis toujours là et ailleurs, à la fois dans ce monde commun et dans ma bulle rêveuse. Quand je fais quelque chose, jamais je n’oublie de regarder à côté. Ou plutôt, de l’autre côté, sur l’autre rive. A l’école, au collège, au lycée, à l’université, s’il y avait, par exemple, un problème mathématique à résoudre et un oiseau à la fenêtre, certes je résolvais ce problème, mais tout en observant l’oiseau. S’il y avait, en hiver, le soir ou tôt le matin un cours de latin ou d’économie, j’écoutais le cours, bien sûr, mais en même temps je contemplais le soleil se lever ou se coucher. Je savais quelles couleurs prennent les nuages à l’aube ou au crépuscule, comment le ciel semble teinté en dégradé de rouge au bleu par les rayons rasants, à quelle heure apparaît ou disparaît la lune, quels jeux d’ombres et de lumières se produisent entre chien et loup, aussi bien que mes déclinaisons, théorèmes et théories… Et cela dure, encore et toujours !

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